samedi 18 janvier 2014

Edito, bulletin de laison 48 - janvier 2014

Bonjour à toutes et à tous !



Janvier 2014 rime, pour Dominique AUBERT et moi, avec l'anniversaire d'un tournant dans notre vie, en tout cas dans la mienne.  
Cela fait en effet dix ans que nous avons tous les deux repris officiellement la direction de l'ISR, à la demande de Bernard SANTERRE (je précise les noms de famille, pour les quelques lecteurs plus récents ou distants de l'histoire de notre institut).  
Cela correspondait juste au moment je bouclais ma formation post-universitaire (en T.C.C. - thérapies comportementales et cognitives) avec un autre projet...
Un choix détermine, par définition, l'abandon d'une ou plusieurs autres options. Les choix que nous faisons sont « toujours les bons » au moment nous les prenons, en fonction de qui nous sommes à ce momentet dans le contexte qui est alors le nôtre.

En réalité, nous sommes plusieurs fois par jour confrontés à faire des choix. Le célèbre neurologue Antonio DAMASIO nous montre, dans L'erreur de Descartes, que les choix rationnels n'existent pas : nos émotions, notre cœur, sont déterminants dans nos décisions, du simple choix vestimentaire à LA décision existentielle.

Certains choix « s'imposent » comme autant d'évidences ou encore par des alternatives qui semblent ne pas nous appartenir (externaliser sur l'autre, ou les autres, nos comportements et orientations, est un biais fréquent pour tenter de protéger l'estime de nous-mêmes). D'autres décisions peuvent être source d'angoisse, qui peut-être nous renvoie à une peur profonde, primaire. Entendre cette peur, l'exprimer (des lieux ou interlocuteurs y sont propices), l'observer en nous inspirant de la démarche phénoménologique, l'apprivoiser, l'accepter progressivement pour l'utiliser comme un indicateur fondamental, finalement l'aimer en comprenant qu'elle nous permet de nous libérer d'une part de notre passé pour devenir vraiment qui nous sommes, sont des possibles que je découvre encore en avançant sur mon chemin...



Le principe d'action positive de la sophrologie peut ainsi être revisité : le positif n'est pas toujours agréable (dans le court terme) mais il est structurant (dans le long terme) pour notre conscience, notre être profond. Comme le souligne mon ami et collègue Norbert CASSINI (École Française de Sophrologie de Ecole Française de Sophrologie de Montpellier), la sophrologie nous permet aussi de changer « notre relation aux émotions désagréables ». C'est aussi en filigrane la proposition actuelleou 3ème vague - des TCC avec notamment les thérapies de l'acceptation (ACT) et le développement de la pleine conscience (MBCT) : les travaux scientifiques valident des approches cousines de notre art.



Pour faire lien avec l'étude scientifique de la sophrologie, soulignons l'engagement et le superbe travail de Richard ESPOSITO et son équipe avec le Groupe Epistémologique de la Sophrologie et la revue de notre profession. Ainsi, le deuxième numéro du magazine Sophrologie, pratiques et perspectives - www.sophrologie-pratiques.fr - sort ce 21 janvier dans les kiosques. Il proposera notamment de « revisiter la sexualité » au regard des apports de notre méthode.



Que 2014 soit pour vous et vos proches source de rires, de joie pour toujours plus de bonheur avec une excellente santé !



© Pascal GAUTIER, 17 janvier 2014

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.

Bonjour, Connaissez-vous la Thérapie d'ACT (en TCC) ? Voici une vidéo de 2 minutes sur laquelle je vous présente cette approche psych...