Bonjour
à
toutes
et
à
tous !
Janvier
2014
rime,
pour
Dominique AUBERT
et
moi,
avec
l'anniversaire
d'un
tournant
dans
notre
vie,
en
tout
cas
dans
la
mienne.
Cela
fait
en
effet
dix
ans
que
nous
avons
tous
les
deux
repris
officiellement
la
direction
de
l'ISR,
à
la
demande
de
Bernard SANTERRE
(je
précise
les
noms
de
famille,
pour
les
quelques
lecteurs
plus
récents
ou
distants
de
l'histoire
de
notre
institut).
Cela
correspondait
juste
au
moment
où
je
bouclais
ma
formation
post-universitaire
(en
T.C.C.
-
thérapies
comportementales
et
cognitives)
avec
un
autre
projet...
Un
choix
détermine,
par
définition,
l'abandon
d'une
ou
plusieurs
autres
options.
Les
choix
que
nous
faisons
sont
« toujours
les
bons »
au
moment
où
nous
les
prenons,
en
fonction
de
qui
nous
sommes
à
ce
moment
là et
dans
le
contexte
qui
est
alors
le
nôtre.
En
réalité,
nous
sommes
plusieurs
fois
par
jour
confrontés
à
faire
des
choix.
Le
célèbre
neurologue
Antonio DAMASIO
nous
montre,
dans
L'erreur
de
Descartes,
que
les
choix
rationnels
n'existent
pas :
nos
émotions,
notre
cœur,
sont
déterminants
dans
nos
décisions,
du
simple
choix
vestimentaire
à
LA
décision
existentielle.
Certains
choix
« s'imposent »
comme
autant
d'évidences
ou
encore
par
des
alternatives
qui
semblent
ne
pas
nous
appartenir
(externaliser
sur
l'autre,
ou
les
autres,
nos
comportements
et
orientations,
est
un
biais
fréquent
pour
tenter
de
protéger
l'estime
de
nous-mêmes).
D'autres
décisions
peuvent
être
source
d'angoisse,
qui
peut-être
nous
renvoie
à
une
peur
profonde,
primaire.
Entendre
cette
peur,
l'exprimer
(des
lieux
ou
interlocuteurs
y
sont
propices),
l'observer
en
nous
inspirant
de
la
démarche
phénoménologique,
l'apprivoiser,
l'accepter
progressivement
pour
l'utiliser
comme
un
indicateur
fondamental,
finalement
l'aimer
en
comprenant
qu'elle
nous
permet
de
nous
libérer
d'une
part
de
notre
passé
pour
devenir
vraiment
qui
nous
sommes,
sont
des
possibles
que
je
découvre
encore
en
avançant
sur
mon
chemin...
Le
principe
d'action
positive
de
la
sophrologie
peut
ainsi
être
revisité :
le
positif
n'est
pas
toujours
agréable
(dans
le
court
terme)
mais
il est
structurant
(dans
le
long
terme)
pour
notre
conscience,
notre
être
profond.
Comme
le
souligne
mon
ami
et
collègue
Norbert
CASSINI
(École
Française
de
Sophrologie
de
Ecole Française de Sophrologie de Montpellier),
la
sophrologie
nous
permet
aussi
de
changer
« notre relation
aux
émotions
désagréables ».
C'est
aussi
en
filigrane
la
proposition
actuelle
– ou
3ème
vague
-
des
TCC
avec
notamment
les
thérapies
de
l'acceptation
(ACT)
et
le
développement
de
la
pleine conscience
(MBCT) :
les
travaux
scientifiques
valident
des
approches
cousines
de
notre
art.
Pour
faire
lien
avec
l'étude
scientifique
de
la
sophrologie,
soulignons
l'engagement
et
le
superbe
travail
de
Richard ESPOSITO
et
son
équipe
avec
le
Groupe Epistémologique de la Sophrologie
et
la
revue
de
notre
profession.
Ainsi,
le
deuxième
numéro
du
magazine
Sophrologie,
pratiques
et
perspectives
-
www.sophrologie-pratiques.fr
-
sort
ce
21
janvier
dans
les
kiosques.
Il
proposera
notamment
de
« revisiter
la
sexualité »
au
regard
des
apports
de
notre
méthode.
Que
2014
soit
pour
vous
et
vos
proches
source
de
rires,
de
joie
pour
toujours
plus
de
bonheur
avec
une
excellente
santé !
© Pascal GAUTIER, 17 janvier 2014
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