L'activité psychique intense pourrait retarder l'apparition de cette maladie.
Cette maladie produit des dépôts bêta-amyloïdes dans le cerveau.
Ces dépôts sont responsables des symptômes de la maladie d'Alzheimer.
Mais, ce qui trouble les neurologues, c'est que ces dépôts n'entraînent pas forcément ces symptômes.
Des chercheurs de l'Université de Berkeley (Californie) ont peut-être trouvés l'explication de ces phénomènes.
Des sujets ayant ces dépôts présents sans être malade, procédaient à une surcompensation cognitive comparativement à des sujets témoins (sans dépôts, ni maladie).
Cela renforce la théorie selon laquelle en gardant le plus longtemps possible une activité intellectuelle intense, il est probablement possible de mettre en place des mécanismes de compensation qui pourraient réduire, si non la survenue de la maladie d'Alzheimer, au moins de la retarder peut-être de quelques années.
Pascal GAUTIER
Source, Dr Damien MASCRET pour FigaroTV : http://bcove.me/83yh3ed7